Peu après la confirmation, le 25 mai, d’un foyer de peste porcine africaine (PPA) dans un élevage porcin en Allemagne situé à proximité de la frontière, le ministère français de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire a publié un communiqué annonçant « le renforcement de la surveillance sanitaire sur la faune sauvage ».
Dans ce même communiqué, le ministère « appelle au strict respect des mesures de biosécurité par les professionnels de la filière porcine, les acteurs des territoires et les voyageurs ».
Une maladie mortelle pour les porcs, sans danger pour l’homme
Déjà, qu’est-ce que la peste porcine africaine, abrégée PPA ?
Comme le rappelle le ministère de l’Agriculture sur son site, la PPA est une « maladie hautement contagieuse des porcs et des sangliers ». Bien qu’elle ne « représente pas de danger pour la santé humaine », elle peut « occasionner de sévères pertes économiques agricoles », souligne l’institution, qui rappelle qu’il n’existe pas, à ce jour, de vaccin contre cette maladie.
Toujours selon le ministère de l’Agriculture, la France est, pour l’heure, indemne de la peste porcine africaine. « Mais la dynamique de déplacement du virus en Europe fait peser une menace permanente sur les populations de sangliers et de porcs de l’Hexagone », ajoute l’institution.
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Contrôles intensifiés en Allemagne
La commune allemande concernée par la découverte récente d’un foyer de PPA est située à 6 km de la frontière française de l’autre côté du Rhin.
L’élevage concerné est un élevage de 35 porcs élevés en plein air. « L’ensemble de l’élevage a été dépeuplé et aucun cas n’a été identifié à ce stade au sein de la faune sauvage dans la zone alentour. Les autorités allemandes vont intensifier la recherche de carcasses de sangliers et contrôler les exploitations agricoles aux alentours », indique le ministère de l’Agriculture français.
Renforcement de la surveillance en faune sauvage
Ce dernier se dit « pleinement mobilisé pour surveiller toute alerte et accompagner les professionnels ».
Les mesures prévues dans le cadre du Plan de prévention de la PPA élaboré en février 2022 sous l’égide du ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation sont mises en œuvre immédiatement, en particulier : le renforcement de la surveillance en faune sauvage, le recensement de l’intégralité des détenteurs de porcs et de sangliers notamment les exploitations et les élevages, l’évaluation et l’appui aux mesures de biosécurité en élevage.
De son côté, la chambre d’agriculture d’Alsace a indiqué « qu’un « suivi technique » [allait] être mis en place rapidement dans les élevages et parmi les populations de sangliers », font savoir les DNA.
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